Mon nom est Tadzio, j’ai 20 ans, je suis étudiant en Lettres à Genève et je suis sans aucun doute un grand romantique et un rêveur qui aime la vie, la beauté sous toutes ses formes, l’art mais aussi les garçons, l’amour et le sexe... Pour vous et pour mon ami Jona avec lequel j’ai créé ce blog je vais pour la première fois écrire un texte tiré d’une de mes expériences d’il y a quelques temps. J’espère que le résultat vous plaira; n’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires.
LA BIBLIOTHEQUE
C’était il y a deux mois environ, par une fin d’après midi de novembre; la nuit était déjà tombée et il avait plu toute la journée ce qui était un peu déprimant. J’étais à la bibliothèque de Lettres de l’université pour avancer mon mémoire, assis à ma place habituelle au fond dans un angle (un peu caché du reste de la salle). Ce jour là je n’étais pas très inspiré et j’avais besoin de quelque chose (ou de quelqu’un) pour me changer les idées.
Je n’arrêtais pas de penser au garçon que j’avais rencontré lors d’un séminaire le jour
précédent. Il était tellement mignon et craquant à souhait : sans doute autour des 20 ans (comme moi) mince, les cheveux bruns mi-longs légèrement ondulés, des yeux bleus ensorcelants,
des mains élancées et fines, un petit cul pommelé, bref ... hyper excitant et un véritable rêve de garçon !
Depuis hier il hantait mon esprit et j’espérais que les quelques coups d’oeil que je lui avais lancé et mes petits sourires discrets auraient fait leur effet sur lui. N’ayant pas de petit
ami je commençais à fantasmer sur lui et j’avais hâte de le revoir lors du prochain séminaire mais c’était si long d’attendre ...
J’en avais un peu assez de m’amuser avec ma main et j’avais très envie d’un garçon véritable,
de plaisir et de sexe. C’est alors que le destin - s’il existe - m’a donné un coup de pouce : j’étais perdu dans mes rêves à propos de ce jeune dieu grec lorsque j’ai
relevé la tête et sursauté car il était là, sa serviette sous le bras. Il s’est assis en face moi en me demandant de sa voix suave si la place était libre. Parvenant à peine à sortir
un son de ma bouche je lui ai bredouillé « oui » et j’ai souri avant de faire semblant de me replonger dans ma lecture.
A ce moment une petite voix en moi me dit « c’est le moment, vas-y » et je lui ai demandé son nom. « Philippe » me lance-t-il en me regardant droit dans les yeux avec
ses magnifiques billes d’un bleu d’acier. Nous engageons la conversation et en une quinzaine de minutes nous découvrons que nous avons beaucoup de rêves et d’intérêts en commun Bien
sûr je ne lui ai pas dit que j’aimais les garçons et lui non plus n’a pas abordé ce sujet. Pour pouvoir discuter plus librement il s’est déplacé et est venu s’asseoir à côté de moi.
Mon coeur bat à 200 km/h, ce garçon craquant et si mignon commence à provoquer une bosse dans mon pantalon. Je suis très excité et j’ai envie de le toucher.
Je tends alors ma main vers lui et je la pose délicatement sur sa cuisse (qui ne tente rien n’a rien me je suis-je dit). Il ne fait rien mais se tourne vers moi et me sourit. Mon
corps entier brûle et je fonds sous son regard qui me transperce et semble lire au plus profond de moi. Il pose sa main sur la mienne et glisse nos mains jusqu’à sa braguette toujours en ne
disant rien. A travers son jeans moulant je sens son sexe en érection et cela m’ excite au plus haut point; la bosse dans mon pantalon grossit et mon sexe se sent à l’étroit. Je commence à
frotter ma main sur son jean et j’ouvre un bouton puis deux, puis trois. L’objet de tous mes désirs respire plus fortement et sa main droite se crispe sur le bord de la table. J’ai
tellement envie de lui que je n’en peux plus ... je glisse ma main à l’intérieur de son jeans et ... surprise ... il ne porte pas de sous-vêtements.
Je touche son sexe tendu, aux proportions parfaites et je le caresse doucement en l’enserrant bien avec mes doigts. Je sens qu’il aime ça et moi aussi : je bande comme un fou et je suis de plus en plus excité. Heureusement il n’y a personne d’autre que nous dans ce coin de la bibliothèque. Je me penche vers lui et nos lèvres se rencontrent, nous nous embrassons et c’est l’extase absolu, il n’existe plus personne à part lui et moi, nous sommes seuls tous les deux. Tout en continuant à embrasser ses lèvres exquises je m’applique à satisfaire son sexe qui en demande toujours plus et je le sors de son jeans pour le branler furieusement ; il aime ça mon ange car son baiser se fait plus fougueux. Au fur et à mesure je sens son désir et le mien monter et une chaleur intense envahir mon corps. Il aimerait émettre des petits gémissements, mais il se retient et son corps tremble sous mes caresses.
De mon autre main je déboutonne mon pantalon et je commence à me caresser aussi car j’ai envie de jouir et je sais que nos petits jeux ne peuvent pas s’éterniser car nous risquons à tout moment d’être découverts (cela a un côté excitant aussi, quelque chose d’ « interdit »). Sentant mon excitation Philippe lèche ses doigts et saisi mon sexe pour le branler avec sa main humidifiée par sa salive. Mon corps entier se tend comme un arc, j’ai envie de crier mais je ne peux pas ... c’est si bon ... sa main caresse mon sexe de plus belle et son pouce passe sur mon gland qui coule de plaisir. Je ne suis plus très loin du point de non retour et à voir son visage lui non plus. Comment faire pour éviter la catastrophe ? Une seule solution : sans y réfléchir plus longtemps je lâche le sexe de Philippe et d’un mouvement rapide je me penche vers lui et je prends son membre gorgé de sève dans ma bouche. Il est surpris mais ne refuse pas (qui pourrait d’ailleurs refuser une offre pareille !), au contraire, il place sa main libre derrière ma tête pour me demander de le prendre entièrement en moi. Je le suce de plus en plus fort et de plus en plus vite et je le regarde au fond des yeux en lui faisant comprendre qu’il peut jouir dans ma bouche. Ce regard, cette « autorisation » a sans doute été le déclencheur de sa jouissance car quelques secondes après je sens son sexe se raidir davantage avant d’inonder ma bouche de plusieurs jets de son nectar divin.
Sans perdre un instant le beau Philippe reprend ses esprits, m’embrasse pour que je lui fasse gouter son sperme et me chuchote à l’oreille « A toi » avec un sourire en coin un peu coquin. D’une main il continue à me masturber et me rend fou de désir et de l’autre je sens qu’il cherche l’entrée de mon petit trou d’amour ... à croire qu’il me connait déjà par coeur et sait ce que j’aime. L’ayant très vite trouvé (il a manifestement une certaine expérience des garçons) il entre par petits coups son doigt dans ma caverne secrète qui est déjà humide de plaisir.
Je suis au 7e ciel et mes deux mains se resserrent sur ma chaise ... je sens que je vais jouir d’une minute à l’autre mais je veux profiter au maximum de ce plaisir et je me laisse faire par cet ange si doué. Son doigt va et vient en moi et me fait trembler de plaisir pendant que son autre main (tout aussi agile et experte) prend en charge mon sexe qui coule comme une fontaine. Je n’en peux plus ... chaque centimètre de mon corps vibre de plaisir et Philippe, sentant que je suis « ailleurs » et que je vais crier en explosant emprisonne mon cri de bonheur avec un baiser langoureux alors que je jouis avec une intensité que je n’ai pas connu depuis longtemps.
Il récolte chaque goutte de mon sperme chaud avec sa langue et s’en régale puis referme son pantalon et me dit « c’est à refaire » ; alors il se lève, prends ses affaires, fait quelques pas et se retourne en me faisant un sourire dévastateur souligné d’un clin d’oeil irrésistible. Je lui fais un petit signe de la main et il sort de mon champ de vision.
Je l’ai revu mais c’est une autre histoire
Tadzio, 15 janvier 2010