Rêves de garçons

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Ven 5 mar 2010 3 commentaires
On lui croquerai bien ... le champignon au grec ... hi hi hi !!!!!!!
DIDOU - le 05/03/2010 à 17h55

MON PREMIER AMOUR

Septembre, le mois des vendanges, était enfin arrivé,
Comme chaque année, mon père à la gare, allait chercher,
De la main d' oeuvre portugaise, pour nous aider,
Je ne pouvais me douter alors, de ce qui allait m' arriver.

Une dizaine de jeunes, filles et garçons,
Travaillant chez nous, contre contributions,
Surtout un " RAPHAEL ", que je n' connaissait pas,
Ce prénom me hante encore, quand j'y pense parfois.

Un beau jeune homme, du haut de ses 16 ans,
Bâti dans le roc, bronzé, et plein d'élans,
Je le scrutait souvent, car il était porteur,
Dans les rangées, le voir, pour moi, oh ! quel bonheur.

Je me dépêchais de couper, mes grappes de raisins,
Pour aprés les verser, prés de lui, j'étais bien,
Mon corps tout entier, était empli de frissons,
Dés qu'il arrivait, à chacune de ses apparitions.

Il transpirait beaucoup, la sueur coulait à flots,
Que n' aurais-je donné, pour l' essuyer, son dos,
Le serrer contre moi, et lui dire mes mots,
Les sussurer d' abord, les lui crier, pas trop.

Son regard me foudroye, à chacune de ses visions,
As t'il deviné ?, quelles sont, mes intentions,
Il est là prés de moi, à quelques millimètres,
Ma main le frolle, un peu, et je semble paraître.

Comme un agneau perdu, qu' on mène à l' abattoir,
Tout mon être, " il a mis, le feu à ma mémoire ",
Cette phrase est tirée d'une chanson d' AZNAVOUR,
Elle est belle et profonde, quand on parle d' amour.

Je reprends mon Histoire, avec mon portugais,
Je ne rêve que de lui, et n' ose lui avouer,
L' avoir a moi, à vie, ne pas le partager,
Mon amour délicat, mon Ame lui donner.

Le dernier jour des cueillettes, étant vite arrivé,
15 jours sont passés, trop vite, je suis peiné,
Il va alors me quitter, reviendras t'il bientot,
J'ose pas lui parler, lui prononcer mes mots.

Je me lance et tant pis, si je prends un râteau,
Je n' ai rien à perdre, vas y, t' est là sur le carreau,
Il me sourit d' abord, et bafouilles en Français,
Je lui réponds, pas grave, et trinque dans la lancée.

Ma main le touche, enfin, je suis intimidé,
Il me fait signe, viens !, à l' écart du sentier,
Je le dévore des yeux, il a compris enfin,
Qu' il est mon idéal, je le veux, je le tiens.

Ses lèvres humides se posent, sur les miennes tremblantes,
Sa langue dans l' ouverture, la mienne toute hésitante,
Enfin uni tout 2, dans un brûlant baiser,
Je m' abandonne à lui, heureux, et rassuré.

Son prénom est RAPHAEL, il me l' a prononcé.......

Didou.

DIDOU - le 06/03/2010 à 12h16
a dream in the ancient...
Fabrice - le 07/03/2010 à 08h36